Algérie : Une experte de l'ONU dénonce la criminalisation des défenseurs des droits de l'homme
"Algérie : la poursuite de la criminalisation des défenseurs des droits humains consterne une experte de l'ONU", 30 janvier 2025
« Plus d’un an après ma visite en Algérie à la fin de 2023, je suis profondément déçue de constater que des défenseurs des droits humains qui travaillent dans des domaines d’activité différents, y compris certains que j’ai rencontrés, continuent d’être arrêtés arbitrairement, harcelés par la justice, intimidés et criminalisés en raison de leurs activités pacifiques en vertu de dispositions pénales formulées en termes vagues , telles que ‘porter atteinte à la sécurité nationale’ », a précisé la Rapporteure spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Mary Lawlor...
D’autres articles restrictifs du Code pénal ont été utilisés pour accuser l’avocat des droits humains Omar Boussag d’« incitation à un attroupement non armé » et d’« outrage à corps constitué » à la suite d’une publication d’un message sur Facebook...
La Rapporteure spéciale a ainsi également cité en exemple le défenseur de l’environnement Karim Khima « poursuivi en justice depuis plusieurs années pour avoir organisé des manifestations contre un projet de construction de logements sur un site comportant des vestiges historiques, et pour exiger la protection de l’écosystème autour du lac Mezaia, menacé par un projet de construction de parc d’attractions ».
« Heureusement, il a finalement été acquitté », a-t-elle dit...